tête de renard
Nom scientifique | Siganus vulpinus |
---|---|
Descripteur | Schlegel & Müller |
Année description | 1845 |
Statut IUCN (Monde) | LC |
Famille | Siganidae |
Genre | Siganus |
Introduction
Siganus vulpinus, plus communément appelé tête de renard, est un poisson marin originaire du Pacifique occidental. Il est répertorié de l'Indonésie jusqu'à Kiribati.
Cette fiche est en cours de réalisation. Les textes proposés actuellement sont issus de notre modèle de données ou sont en cours de rédaction. Pour demander à prioriser ce contenu, vous pouvez nous écrire ICI.
Qui est-il ?
Le genre Siganus
Les espèces du genre Siganus, aussi appelées poissons-lapin, font partie de la famille des Siganidae. Cette appellation provient de certaines similitudes avec leur homonyme terrestre, notamment au niveau du nez et de leur capacité à brouter. Le genre totalise 29 espèces en 2022. Ils sont originaires du bassin Indo-Pacifique, de la Polynésie française jusqu'en Mer Rouge. Ils sont aussi, pour certains, présents en mer Méditerranée où ils sont catégorisés comme invasifs.
Ces poissons tropicaux sont herbivores et vivent dans les eaux superficielles littorales à fond rocheux et à proximité des récifs coralliens. Sur la base de leur morphologie et de leur écologie, le genre Siganus fut séparé en deux "groupes" : ceux qui sont de couleur terne, fusiformes et vivant en bancs à proximité des herbiers marins et macro-algues, et ceux de couleur vive, associés aux récifs et se déplaçant en plus petit nombre. On peut retrouver certaines espèces dans les eaux saumâtres des lagunes et estuaires.
Les espèces du genre mesurent entre 20 et 45 cm, le corps est ovale et comprimé latéralement. La bouche est petite, certains disposent d'un museau allongé. Il existe un large panel de motifs et de couleur au sein du genre qui peut varier considérablement dans une situation de stress ou la nuit. Chaque nageoire est ornée d'épines reliées à des glandes à venin. La particularité des Siganidae réside dans le nombre d'épines et de rayons mous, respectivement 2 et 3, au niveau de la nageoire pelvienne.
Les poissons du genre Siganus présentent une relation entre la reproduction et les changements environnementaux induits par la lune. Le frai a lieu une fois par mois, autour d'une phase lunaire spécifique à l'espèce. Les œufs et les larves sont pélagiques et le temps d'incubation avoisine les 4 jours.
Morphologie
-
Taille moyenne20 cm
-
Taille maximale25 cm
-
Longévité12 ans
-
Taille moyenne20 cm
-
Taille maximale25 cm
-
Longévité12 ans
Comment reconnaître le tête de renard ?
Cette espèce mesure entre 20 et 25 cm. Elle est reconnaissable à son corps tricolore. Une première tache noire est présente du museau à l'arrière de l'œil, une seconde triangulaire est observable à l'avant des nageoires pectorales. Mis à part ses taches, l'avant du corps est blanc. Les flancs et la nageoire caudale sont jaune fluo.
S. vulpinus est parfois confondu avec S. unimaculatus, ce dernier diffère par la présence une tache noire sur chaque flanc, sous les rayons dorsaux mous.
Mode de vie & Comportement
-
régimeherbivore
-
Sociabilitévivant en couple ou solitaire
-
territorialitéNon
-
Rythme biologiqueDiurne
Les juvéniles et jeunes adultes sont souvent observés en grand banc parmi les coraux du genre Acropora. Les adultes évoluent généralement à travers les récifs en couple ou en solitaire. Certains individus peuvent montrer des signes légers de territorialité.
Ces poissons se nourrissent d'algues recouvrant les coraux.
Reproduction
-
Mode de reproductionovipare qui pond en eau libre
Le tête de renard est un poisson dont le mode de reproduction est encore mal connu.
Espèce inoffensive
Cette espèce ne présente pas de grand danger pour l'Homme en cas de rencontre dans son milieu naturel. Cependant, il est capable d'infliger des piqûres douloureuses en cas de manipulation.
D'où vient-il ?
Quel est son habitat ?
Caractéristiques du milieu naturel
-
Température25 - 29 °C
-
Profondeur1 - 30 m
Présentation du biotope
On retrouve le plus souvent le tête de renard à une profondeur inférieure à 30 mètres. Cette espèce réside dans les zones riches en coraux des lagons et à proximité des récifs extérieurs.
Espèces du même biotope
Maintenance en aquarium
Déontologie
Afin de préserver la vie sauvage, si vous faîtes l'acquisition de cet animal, il ne doit pas être relâché en milieu naturel. Voir aussi, la charte Fishipedia.
Fishipédia soutient la pratique d'une aquariophilie responsable et respectueuse de l'environnement. Nous encourageons la maintenance si celle-ci est motivée par le désir de comprendre le fonctionnement biologique du vivant et si elle est réalisée dans le respect de la vie animale.
Nous pensons que l'aquariophilie est une ouverture à la découverte des milieux aquatiques, en particulier d'eau douce, et que cette connaissance est nécessaire pour mieux protéger et respecter ces environnements. Logiquement, nous réfutons l'achat compulsif d'animaux qui ne trouveraient pas une place suffisante et / ou adaptée dans l'aquarium hôte.
Recommandations générales
-
Volume min300 litres
-
Population min1
-
Température25 - 29 °C
-
pH (acidité)8.2 - 8.4
Caractéristiques
-
Difficulté d'élevagemodéré
-
Robustessesensible
-
Comportementpeu agressif
-
Disponibilitécourant
Rappels généraux
Il est fortement conseillé de lire la fiche complète dédiée et de se renseigner sur les retours d'expériences de maintenance de l'animal envisagé, ceci afin d'éviter tout conflit potentiel dont la finalité est généralement la mort de l'individu (ou des autres habitants). Il est important de ne pas surcharger son aquarium pour limiter la pollution. La maintenance en sera facilitée.
La réalisation d'un aquarium eau de mer requiert certaines connaissances au préalable.
L'eau de mer est généralement synthétique, constituée d'eau osmosée et de sel synthétique à hauteur de 33g/litres. Il est également possible de prélever de l'eau de mer directement (après s'être assuré que l'eau ne soit pas polluée).
La mise en fonctionnement d'un aquarium d'eau de mer se fait en trois phases : la mise en place d'un décor en pierre vivante, l'introduction des invertébrés un mois plus tard, et l'introduction des poissons 3 mois plus tard. Il est primordial d'attendre le plus longtemps possible avant d'introduire les animaux afin que la micro-faune ait eu le temps de bien se développer. L'équilibre et la stabilité physico-chimique sont fondamentaux pour la réussite de ce type de bac.
Conseils de maintenance et entretien de l'aquarium
Le démarrage d'un aquarium est une partie primordiale pour l'équilibre et le bien-être des poissons. Lorsque l'on met en eau un aquarium, l'eau passe naturellement par un cycle biologique : le cycle de l'azote. Celui-ci dure environ trois semaines. Tous les 2 jours, nous vous conseillons de tester votre eau jusqu'à ce que le taux de nitrite soit à zéro pendant plusieurs jours d'affilée.
Pour accélérer ce cycle, vous pouvez utiliser un activateur de bactéries comme JBL Denitrol. Cette solution riche en bactéries vivantes et enzymes permet une mise en place rapide du cycle de l'azote. Les poissons peuvent alors être introduits plus rapidement.
Il est important de tester l'eau de son aquarium régulièrement pour maintenir un environnement sain pour les poissons et les autres habitants. Les tests d'eau permettent de mesurer les niveaux de différents paramètres tels que le pH, la dureté totale, ainsi que les taux de nitrates, de nitrites et d'ammoniaque.
Pour réaliser ces tests, vous pouvez utiliser des produits d'analyse spécialisés tels que JBL ProScan qui permet de réaliser un diagnostic de l'eau directement via un smartphone. Il existe également des coffrets de tests plus classiques de bandelettes, comme JBL PROAQUATEST.
En cas d’usage de l’eau du robinet, vous pouvez utiliser un conditionneur d’eau de type Biotopol de JBL pour éliminer les substances nocives comme le chlore, le cuivre, le plomb et le zinc. Les conditionneurs d'eau garantissent une meilleure santé aux poissons et une meilleure croissance des plantes.
Le chlore et la chloramine sont dangereux pour la santé des animaux. Utilisés pour désinfecter l'eau, ces agents sont présents en quantité non négligeable dans l'eau du robinet. Nous conseillons d'utiliser un anti-chlore lors de chaque changement d'eau. Outre le chlore, des traitements et médicaments vendus pour l'aquariophilie contiennent parfois des métaux lourds dangereux à forte dose.
Informations spécifiques pour le tête de renard
Le tête de renard est une espèce marine qui vit naturellement à une température comprise entre 25 °C et 29 °C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 32°C sur de longues périodes. Le tête de renard est sensible aux changements brutaux de paramètres ainsi qu'aux produits chimiques. Son acclimatation en aquarium doit être réalisée avec un soin tout particulier pour éviter qu'il ne développe des maladies ou des faiblesses. La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 25mg/L. Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d'eau. En eau de mer, il est également possible d'éliminer les nitrates en utilisant l'une des méthodes suivantes : Jaubert, denitrateur sur souffre, biopeletts, méthode vodka.
L'élevage de cette espèce est accessible à condition de bien se renseigner sur ses besoins en aquarium. Les éventuels cohabitants doivent être choisis avec soin pour éviter la perte d'animaux. Cet animal est un peu plus sensible que d'autres aux influences de son environnement et à la qualité de l'eau.
Cohabitation & Environnement
Dans un contexte d'aquarium communautaire, il convient de maintenir cette espèce dans un volume minimum de 300 litres.
Conseils pour l'alimentation
Le tête de renard est alguivore. Cette espèce peut être nourrie avec des aliments secs (paillettes, granulés), de la nourriture fraîche et de la nourriture congelée. Pour éviter les carences, il est recommandé de varier les types de nourriture.
Il convient de ne pas trop nourrir vos pensionnaires pour éviter de polluer l'eau. Pour la plupart des espèces, il est préférable de donner quelques petites portions chaque jour plutôt qu'un unique repas trop copieux.
Protocole de reproduction
-
Protection de la ponteNon
Risques d'hybridation
De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d'un même genre ou différentes variétés d'une même espèce pour éviter les risques d'hybridation.
Magasins partenaires proches
Ces animaux pourraient vous intéresser
Exemples d'aquariums contenant cette espèce
Apprendre en s'amusant
Pour aller plus loin
Sujets qui pourraient vous intéresser
Sources & Réalisation
Participation & Validation
L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.
Adrien Falzon
Benoit Chartrer